domingo, 22 de março de 2009

Livre Les Fleurs du mal - Charles Baudelaire


Œuvre majeure de Charles Baudelaire, le recueil de poèmes Les Fleurs du mal, intégrant la quasi-totalité de la production poétique de l’auteur depuis 1840, est publié le 23 juin 1857. C’est l’une des œuvres les plus importantes de la poésie moderne, empreinte d’une nouvelle esthétique où la beauté et le sublime surgissent, grâce au langage poétique, de la réalité la plus triviale et qui exerça une influence considérable sur Arthur Rimbaud et Stéphane Mallarmé.
Le 7 juillet, la direction de la Sûreté publique (de nos jours, il s'agirait du ministère de l’Intérieur) saisit le parquet du délit d’« outrage à la morale publique » et pour « outrage à la morale religieuse ». Cette dernière accusation est finalement abandonnée. Le 20 août, le procureur Ernest Pinard, qui avait également requis contre Madame Bovary, prononce un réquisitoire devant la 6e Chambre correctionnelle, la plaidoirie est assurée par Gustave Louis Chaix d'Est-Ange. Le 21 août, Baudelaire et ses éditeurs sont condamnés respectivement à 300 et 100 francs d’amende, ainsi que la suppression de six pièces (sur les cent que compte le recueil), pour délit d’outrage à la morale publique. Il s'agit des poèmes Les Bijoux, Le Léthé, À celle qui est trop gaie, Lesbos, Femmes damnées et Les Métamorphoses du vampire.
Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Documents sur le procès des Fleurs du mal est disponible sur Wikisource.

Et du haut du divan elle souriait d’aise
À mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.
Dans Les Bijoux

Dans Le Léthé, la « crinière » ne laisse personne dupe :

Je veux longtemps plonger mes doigts tremblants
Dans l’épaisseur de ta crinière lourde ;
Dans tes jupons remplis de ton parfum

Le sadisme de À celle qui est trop gaie est sans détour et les lèvres en question trop sexuellement évidentes :

Ainsi je voudrais, une nuit, (…)
Comme un lâche, ramper sans bruit,

(…) Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,

Et, vertigineuse douceur !
À travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T’infuser mon venin, ma sœur !

En comparaison, on s'étonnerait presque de la censure concernant Lesbos, un hymne sans fard à la poétesse Sappho mais sans provocation non plus. L'homosexualité n'est pas un délit sous le Second Empire mais son apologie choque néanmoins la morale religieuse des élites catholiques.
Le 30 août, Victor Hugo écrit à Baudelaire « Vos Fleurs du mal rayonnent et éblouissent comme des étoiles », et pour le féliciter d’avoir été condamné par la justice de Napoléon III. En 1859, Victor Hugo écrira que l’ouvrage apporte « un frisson nouveau » à la littérature.
Le 6 novembre, Baudelaire écrit[1] à l’impératrice : « Je dois dire que j’ai été traité par la Justice avec une courtoisie admirable, et que les termes mêmes du jugement impliquent la reconnaissance de mes hautes et pures intentions. Mais l’amende, grossie des frais inintelligibles pour moi, dépasse les facultés de la pauvreté proverbiale des poètes, et, (…) persuadé que le cœur de l’Impératrice est ouvert à la pitié pour toutes les tribulations, les spirituelles comme les matérielles, j’ai conçu le projet, après une indécision et une timidité de dix jours, de solliciter la toute gracieuse bonté de Votre majesté et de la prier d’intervenir pour moi auprès de M. le Ministre de la Justice. » Suite à quoi son amende est réduite à 50 francs par le garde des Sceaux.
Paris, sous le Second Empire, est, comparé à la puritaine Angleterre victorienne, un havre de tolérance où la grivoiserie des pièces de Jacques Offenbach qui fait l'apologie de l'adultère, du ménage à trois ou des bacchanales orgiaques, ne semble choquer personne. Mais Baudelaire frise la pornographie dans des vers comme :

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Um comentário:

UBIRAJARA COSTA JR disse...

Anine,
Vim agradecer sua visita e dizer que até já publiquei. Essas crônicas de minha infância fazem parte de um pequeno livro, "Encontro com a menina que eu fui", publicado pela Editora do Novo Autour e lançado na Bienal do Livro de São Paulo de 2002.
Mas foi uma publicação pequena, apenas para a familia, os amigos... Escrito em circunstâncias especiais, por insistência (e patrocínio) de meu marido, e publicado na intenção de deixar um pouco da história de minha família para meus filhos e netos, para que eles conhecessem suas raizes. Fiquei muito surpresa com a repercussão que teve, com a boa aceitação. Com a morte de meu marido, alguns meses depois, fiquei muito tempo bloqueada, sem conseguir escrever, então o projeto de um novo livro ficou esquecido.
Obrigada por suas palavras, sempre de incentivo.
beijos